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Est-il possible de dévier le tracé de la route ? Quelle que soit l'origine de la disparition de cette branche, elle fait probablement suite à une intervention humaine. Si cette ancienne branche disparue au-dessus du bourrelet laisse place à une entrée pathogène, si la nécrose présentant des traces d'insectes installés et de champignons se nourrissent de cette partie morte, ces constats n’affectent pas pour autant la vie de l'arbre. Les insectes s'y concentrent en effet sans s'attaquer au reste de l'arbre, telle une vie en symbiose.
 
C’est par contre pendant ces mêmes visites de terrain que nous avons pu constater la présence d’arbres morts juste à côté du Chêne du chemin de Montlouis, arbres certainement plus dangereux que le Chêne doyen listé dans la consultation de juillet. Deux autres arbres longeant le même chemin présentent en effet des signes importants de faiblesse avec des branches mortes sans feuillage. La consultation de Juillet n’en fait pourtant pas état.
Ce chêne pédonculé fait partie de l’inventaire du Poitou-Charentes sur les arbres remarquables de Saintes (Charentes Nature / Nature Environnement 17 / Deux-Sèvres Nature Environnement / Vienne Nature, 2000). Mais ce classement ne le protège en rien juridiquement d’une décision unilatérale d’abattage par le maire de la commune où il est situé. MédiaCtions souhaite ainsi proposer à la municipalité le projet de « labelliser » cet arbre en « Arbre remarquable », sans que ne soit porté atteinte à la sécurité des habitants. Il suffirait d’établir une petite zone de protection autour de l’arbre, par déviation du tracé du chemin, en accord bien sûr avec le propriétaire du terrain en vis-à-vis, alors que le chêne est sur le domaine public.
 
Cela nécessite des concertations autour d’une table avec l’ensemble des parties prenantes. Selon les observations recueillies, l'arbre pourrait avoir jusqu'à 500 ans et être aux deux-tiers de sa vie. Il pourrait encore vivre 250 années. « S’engager pour la sauvegarde de l’Arbre Remarquable, c’est déjà s’engager à respecter ses besoins, et à connaître les meilleures conditions de sa préservation, même si on ne peut empêcher qu’il ne meure un jour, comme tout être vivant ». (Extrait des articles Arbres labellisés – Association arbres). Un dossier le plus complet possible sera envoyé en mairie par notre association MédiaCtions.
Frênes du passage Magistel
Chêne séculaire, chemin du domaine de Montlouis
Je partage sur mon mur
Si nous sommes donc satisfaits de la protection des arbres de la Cathédrale Saint-Pierre, nous demandons à la mairie de communiquer aux citoyens :
 
     ► La publication des actions de protection et de chasse des étourneaux dans la ville
     ► L’avis sanitaire des arbres de Magistel (érable et frênes)
     ► Une demande de concertation autour du Chêne de Montlouis.
     ► La publication des choix de replantation dans les lieux le permettant, après abattage justifié.
 
Sachant par expérience que lors des réunions de quartier, les vraies questions de cet ordre sont systématiquement l’objet d’un monologue où l’on repart pour critiquer les « immobilistes » qui n’ont décidément rien compris aux caprices des élus.
 



Cécile Trébuchet
Présidente de Médiactions
13/11/2018
De la même façon, sommes-nous interpellés par la réelle dangerosité des arbres condamnés à l’abattage dans le quartier des Arènes, au niveau du passage Magistel. Il s’agit de la prévision d’abattage d’un érable et deux frênes pour le 7 décembre, arbres dits « penchants côté habitations ». S’agit-il d’un réel danger pour les trois arbres cités ou d’une complaisance pour un privé ou là encore… l’idée d’attaquer les arbres donnant accès à l’amphithéâtre, comme cela a déjà été le cas avec l’abattage de platanes cours Reverseaux, dits malades en 2016, alors qu’ils n’étaient seulement coupables que de gâcher la vue du site des patrimoines bâtis ?
 
Face aux graves erreurs écrites dans la consultation du mois de juillet 2018, nous sommes très largement en droit de nous interroger. De plus, on rappelle encore et encore que lorsqu’un arbre est situé dans un périmètre de Monument Historique, il bénéficie également d’une protection (art. L621-30 et L621-31 du code du patrimoine) et la coupe ou l’abattage de l’arbre est alors soumise à autorisation de l’Architecte des Bâtiments de France. Ce qui est le cas des arbres de la cathédrale Saint-Pierre ou de ceux de Magistel.
 
Sont-ils alors vraiment dangereux ? Fondamentalement en désaccord avec le projet municipal qui veut déguiser le monument en salle de spectacles avec des gradins inutiles, nous rappelons être encore dans l’attente de l’étude acousticienne annoncée par la Direction Régionale des Services Culturels en mars 2018, avant que tous les arbres sur le chemin de l’amphithéâtre ne soient définitivement coupés pour l’arrivée de nouvelles constructions.
 
On le sait et on le rappelle, le choix de l’emplacement du prochain musée sur le site de l’amphithéâtre est une décision unilatérale de Monsieur le Maire tandis que grand nombre de spécialistes, historiens, archéologues et citoyens espéraient une construction muséale sur le site Saint-Louis. Dire que l’on ne peut pas bétonner d’un côté, pour saccager l’autre n’est pas le choix le plus heureux de cette municipalité.
Chêne séculaire chemin du domaine de Montlouis - Selon un spécialiste, il pourrait avoir jusqu‘à 500 ans et être au 2/3 de sa vieFrênes du passage Magistel en parfaite santé, les feuilles tombent dans une piscine privée
Les arbres de Magistel – Danger ou abattage par prévision du projet amphithéâtre ?
Le Chêne de Montlouis  (quartier Georges Desclaude)
 
En comparant les documents de la consultation de juillet et le programme d'abattage définitif, nous constatons aussi que le chêne séculaire de Montlouis n’est plus listé. Cet arbre doyen, certainement le plus vieux de notre cité, a bien sûr une plaie importante suite à la coupe d’une de ses branches, mais après plusieurs visite sur place avec différents spécialistes, nous sommes à même de confirmer qu’il n’est pas malade et que son feuillage ayant gardé toute sa superbe, lui annonce encore de nombreuses années à vivre sans danger imminent.
Platanes de la place Saint-Pierre
L’arbre urbain de Saintes : entre danger et réalité
 
S’il est toujours difficile de voir nos arbres condamnés à l’abattage, il est malgré tout important de différencier les justes décisions d’abattage par sécurité pour les habitants, du choix, souvent absurde, de tuer un arbre pour la seule complaisance de quelques riverains (quelques feuilles au-dessus d’une piscine ou un abattage pour chasser des étourneaux).
 

Les platanes de la Cathédrale Saint-Pierre
 
Alors que l’abattage des huit  platanes de la Place de la cathédrale Saint-Pierre était prévu lors de la consultation du 25 juillet 2018, nous avons le plaisir de constater que ces grands « Messieurs » sont sauvés et ne font plus partie du programme d'abattage récemment annoncé. Informés par la transmission anonyme du document interne de la mairie à notre association, nous avons pu en effet publier cette consultation aux yeux de tous, désirant alerter les citoyens et les médias. Cette action a entraîné une véritable initiative citoyenne de protection de la part de très nombreux habitants et des rédacteurs, avec la venue des journalistes de France 3 et une forte mobilisation de Sud-Ouest.
 
Monsieur le Maire: « je n’ai jamais parlé d’abattage » (SO 11/08/2018) ! Tout et n’importe quoi a alors été raconté. Jusqu’à un élu en titre racontant que les arbres étaient assurément malades, Monsieur le Maire disant ignorer l’existence de la consultation ( ?) ou au contraire, les mots sages de Monsieur Bougeret, ancien élu lors de la plantation des platanes de la place Saint-Pierre qui expliquait dans l’article SO du 14 août, « que cette plantation, datée des années 75 avait été effectuée pour agrémenter et végétaliser le quartier, fournir de l’ombrage indispensable et surtout réduire l’écoulement souterrain et la pression des eaux de ruissellement en amont du parking Saint-Pierre ».
 
Nous ne minimisons pas les effets négatifs des étourneaux sur les carrosseries des véhicules et la gêne du bruit pour les riverains de proximité, mais attestons, bien entendu, qu’il est bien d’autres moyens d’en réduire les effets. Nous convenons tous qu’une taille douce peut être nécessaire, mais ces arbres sont des éléments extrêmement importants, en tant que  patrimoine urbain et il devenait urgent que la mairie prenne conscience du manque de sérieux de sa consultation.
De plus, quid de la décision de l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France, dont la parole est obligatoire, dans le cadre du périmètre d’un Monument Historique ? Pourquoi la mairie ne le cite-t-elle jamais ?
Groupe citoyen pour la préservation des patrimoines culturels et naturels