Groupe citoyen pour la préservation des patrimoines culturels et naturels
Photo des nouvelles portes du cloître des Récollets à Bergerac © Daniel Bozec Sud Ouest
Une vigilance à redoubler
Est-ce le fait du déconfinement ou bien le soleil qui revient, mais le quotidien Sud Ouest dans son édition du 15 mai 2020, nous remet dans une actualité que nous avions presque oubliée, avec deux articles qui illustrent parfaitement quelques sujets que nous avons dénoncés tout au long du mandat du maire sortant.
Le premier article concerne la ville de Bergerac et la rénovation du cloître des Récollets en son centre-ville historique où les vieilles portes en bois en façade ont été remplacées par des portes « modernes » en aluminium et en verre d’un bien triste effet.
Et ceci sous la surveillance active « des instances normales », en l’occurrence, ici, les Architectes des Bâtiments de France qui garantissent a priori la cohérence et l’harmonie du site.
C’est exactement du même acabit que la restauration de l’amphithéâtre de Fréjus où le résultat est également désastreux.
Cette histoire malheureuse ne vous rappelle-telle pas ce qui se passe dans notre bonne ville de Saintes où le maire sortant se cache systématiquement derrière des « comités de pilotage » réunissant des spécialistes compétents (aux yeux du maire) pour justifier ses projets ? Par exemple le gradinage en béton de l’amphithéâtre (voir le dernier appel d’offre de Janvier 2020), le projet du site Saint-Louis, le projet de la Palu, etc.…
Ces exemples justifient totalement les actions de MédiaCtions qui souhaite intervenir avant qu’il ne soit trop tard, en essayant de suivre l’évolution de tous ces projets malgré tous les efforts du maire sortant pour l’en écarter.
Anciennes portes du cloître des Récollets © Daniel Bozec Sud Ouest
Un comportement décousu
Le second concerne l’article « Amarine Couture garde le fils » où l’incorrigible maire sortant de Saintes veut absolument montrer qu’il maîtrise « ses » sujets et qu’il a réponse à tout. Il n’est certes pas le seul politique à se servir du virus et de ses conséquences pour mettre en avant ce qu’il fait d’extraordinaire pour ses administrés, à commencer par des annonces et des promesses qu’il ne peut ou ne sait tenir, comme par exemple son action pour la fabrication de 25 à 30 000 masques par l’entreprise locale Amarine Couture, annoncée dans Sud Ouest du 9 avril.
Son action n’ayant visiblement pas eu de suite, ou tout au moins c’est la conclusion à laquelle nous sommes arrivés car il n’y a pas eu d’autre communication sur le sujet, il s’en est remis à Bordeaux Métropole et a laissé gérer tout cela par délégation et sans aucun contrôle. C’est sûr, c’est plus facile et moins risqué : « si ça se passe bien, c’est moi, et si ça se passe mal, c’est pas moi, c’est les autres. » Tout au long du mandat, on a pu voir l’application de ce principe de gestion.
L’article de ce jour est un important rectificatif que la Société locale Amarine Couture a cru devoir faire pour ne pas être mêlée de près ou de loin aux réclamations concernant la piètre qualité des masques « à usage non sanitaire » fournis gratuitement par la mairie, car son nom avait été cité par le maire sortant dans son enthousiasme initial.
L’article cite également les « heureux » clients des environs de Saintes qui ont pu profiter des fabrications de Amarine Couture (Chaniers, La Rochelle...).
Même si le sujet des masques n’a pas de lien direct avec le patrimoine, le procédé de communication utilisé est le même. Quand on annonce quelque chose qui se révèle être faux, la moindre des choses serait de faire un erratum, mais cela aussi, on a bien vu que ce n’est pas dans les gênes du maire sortant.
Les masques homologués (Photo Sud Ouest DR)
Association MédiaCtions
15/05/2020
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